28.3.11

JLN

Je n’ai pas fermé la porte
Je n’ai pas allumé de bougie.
Tu ne le sais pas. Fatiguée,
Je n’arrive pas à me coucher.
Voir comment disparaissent les lueurs
M’enivrer du son d’une voix
Qui ressemble à la tienne.
Savoir que tout est perdu,
Que la vie est un enfer.
J’étais persuadée
Que tu reviendrais.

Pourquoi, la nuit, devant le sombre seuil?